Choc total en Chine : scandale d’alcool chez les Bleus, la jeunesse sous le feu des critiques après l’élimination du Mondial

Une élimination qui fait mal : la Chine rate encore le Mondial
Saviez-vous que la Chine n’a plus participé à une Coupe du monde depuis 2002 ? Malgré des investissements massifs et des plans ambitieux, la sélection nationale a échoué une fois de plus lors des qualifications pour 2026, terminant 5e de son groupe après une défaite décisive contre l’Indonésie. Les médias locaux, comme Sohu ou Dan Tri, parlent d’une « humiliation nationale » et d’un rêve brisé, alors que les voisins asiatiques progressent à grands pas. La frustration est immense, d’autant que la FIFA a élargi le nombre de participants, mais la Chine reste à la traîne.
Scandale d’alcool : Wang Xiqin, 21 ans, au cœur de la tempête

À peine la défaite digérée, un autre choc secoue la sphère footballistique chinoise : Wang Xiqin, jeune international, est accusé d’avoir bu de l’alcool après le match. Sur les réseaux et dans la presse, les avis s’opposent : certains jugent son comportement inacceptable (« On ne boit pas après une telle humiliation nationale ! »), d’autres appellent à la compréhension (« Il n’a que 21 ans, laissez-le souffler »). Ce scandale révèle la pression extrême sur les jeunes joueurs, mais aussi la difficulté à concilier tradition et modernité dans le sport chinois.
L’opinion publique divisée : entre colère et empathie
Les communautés sur Weibo, Daum ou Sohu sont en ébullition. Selon les analyses, environ 65% des commentaires sont négatifs, réclamant des sanctions et une réforme profonde du football national. 35% des internautes, souvent plus jeunes, défendent Wang Xiqin et dénoncent la culture du bouc émissaire. Parmi les messages marquants : « Les joueurs ne sont pas des robots ! » ou encore « Le vrai problème, c’est la gestion et la formation, pas un verre d’alcool ». Cette fracture générationnelle traduit une société en mutation, tiraillée entre exigences de résultats et bien-être des sportifs.
Corruption et gestion chaotique : un mal profond du football chinois
Le scandale de Wang Xiqin n’est que l’arbre qui cache la forêt. Depuis des années, le football chinois est miné par la corruption : en 2024, plus de 40 dirigeants et joueurs ont été bannis à vie pour des matchs truqués et pots-de-vin. L’ancien sélectionneur Li Tie a écopé de 20 ans de prison, et l’ex-président de la fédération Chen Xuyuan a été condamné à perpétuité. Malgré la campagne anticorruption menée par Xi Jinping, la confiance du public est au plus bas et les résultats stagnent.
Branko Ivankovic, victime collatérale d’un système en crise
L’élimination a coûté son poste au sélectionneur croate Branko Ivankovic, limogé sans indemnité après seulement 14 matchs et un taux de victoire de 28,5%. La fédération chinoise, sous pression, cherche un nouveau coach mais beaucoup doutent que cela suffise. Les médias comme L’Équipe ou Vietnam.vn soulignent que le problème est structurel : manque de formation, absence de culture foot, clubs qui reculent sur la scène asiatique, et fuite des talents. La victoire contre Bahreïn dans un match sans enjeu n’a rassuré personne.
Culture, fierté nationale et attentes irréalistes
En Chine, porter le maillot national est un honneur immense mais aussi un fardeau. Les attentes sont colossales, et chaque échec est vécu comme une honte collective. Le scandale d’alcool de Wang Xiqin cristallise ces tensions : faut-il exiger une discipline de fer ou accepter la vulnérabilité des jeunes sportifs ? Les experts rappellent que la France ou l’Allemagne ont bâti leur succès sur la formation et la patience, pas sur la stigmatisation. Pour les fans étrangers, comprendre ce contexte est essentiel pour saisir la passion (et la douleur) qui entoure le football chinois.
Réactions des communautés : entre autodérision et espoir
Sur les forums comme PGR21 ou Fmkorea, les internautes coréens et japonais ironisent sur la situation chinoise (« Même le Vietnam progresse plus vite ! »). Mais en Chine, certains fans gardent espoir : « Il faut tout reconstruire, miser sur la jeunesse et la formation locale ». D’autres réclament une révolution culturelle et institutionnelle, inspirée des modèles européens. Le débat est ouvert, mais le chemin s’annonce long.
Quelles perspectives pour le football chinois ?
La fédération promet des réformes, mais la confiance est ébranlée. Les experts estiment qu’il faudra au moins une génération pour voir des résultats, à condition de s’attaquer aux racines du mal : formation, transparence, infrastructures, et surtout, patience. Le scandale Wang Xiqin restera comme un symbole de cette période de crise, mais aussi, peut-être, du début d’un renouveau si la société accepte de changer de regard sur ses jeunes talents.
Résumé
L’affaire Wang Xiqin, survenue après l’élimination du Mondial 2026, a mis à nu la crise profonde du football chinois : corruption, gestion chaotique, pression démesurée sur les jeunes et fracture de l’opinion publique. Plus qu’un simple scandale, c’est un révélateur des défis à relever pour espérer un jour rivaliser avec les grandes nations du football.
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