Coup de tonnerre : La Fédération chinoise de football à sec – Pourquoi la Chine ne peut plus attirer les grands entraîneurs européens

La descente aux enfers de la Fédération chinoise : un budget vide et des ambitions brisées
Saviez-vous qu’il y a à peine dix ans, la Chine rêvait de rivaliser avec les plus grandes nations du football ? Aujourd’hui, la réalité est tout autre : la Fédération chinoise de football (CFA) n’a plus les moyens de ses ambitions. Selon Sohu et les médias sportifs coréens, le budget pour le staff technique de l’équipe nationale a été réduit à 1-1,2 million d’euros, une somme dérisoire à l’échelle internationale. Même les jeunes entraîneurs européens ne sont plus intéressés. Le CFA ne peut plus espérer attirer de grands noms et doit se contenter d’un entraîneur intérimaire pour la prochaine Coupe EAFF E-1.
Échecs en série : la fin du rêve mondialiste pour la Chine

Sous la direction de Branko Ivankovic, la Chine a une nouvelle fois échoué à se qualifier pour la Coupe du monde 2026. La défaite 0-1 contre l’Indonésie a été le coup de grâce, plongeant les supporters dans la consternation. Sur neuf matchs de qualifications, la Chine n’a remporté que deux victoires pour sept défaites, encaissant 20 buts, le pire total du groupe C. La dernière victoire en Coupe du monde remonte à 2002, et l’attente se prolonge encore pour ce géant asiatique.
Ivankovic évincé, la valse des entraîneurs continue
Après l’élimination, la CFA a mis fin au contrat d’Ivankovic sans indemnité, conformément à une clause de performance. Le Croate, qui avait accepté un salaire trois fois inférieur à celui qu’il touchait à Oman, n’a pas réussi à inverser la tendance. Les autres candidats, comme Carlos Queiroz ou Vladimir Petkovic, ont refusé le poste, l’un pour des raisons salariales, l’autre par manque d’expérience en Asie. Philippe Djordjevic, ancien coach des U20, assurera l’intérim lors de la prochaine compétition.
L’effondrement des clubs : le cas emblématique du Guangzhou FC
La crise ne touche pas que l’équipe nationale. Le Guangzhou FC, club le plus titré de Chine, a été dissous après avoir accumulé 288 milliards d’euros de dettes. Autrefois symbole de la puissance chinoise, le club avait attiré des stars mondiales et remporté sept titres consécutifs. Mais l’effondrement du marché immobilier et la fuite des investisseurs ont précipité sa chute. Depuis 2022, la CFA impose des plafonds stricts sur les transferts et salaires, rendant impossible toute folie financière.
Réactions des fans : colère, sarcasme et perte de confiance
Sur les réseaux sociaux chinois et les blogs coréens, la colère gronde. Beaucoup réclament la dissolution de la fédération et de l’équipe nationale, jugeant que changer d’entraîneur ne suffira pas. « Il faut tout reconstruire, pas seulement remplacer le coach », lit-on souvent. Plus de 80% des commentaires sont négatifs, oscillant entre ironie (« Mettons un âne dans les buts, il ferait mieux ! ») et résignation (« Perdre est devenu la norme »). Quelques voix appellent à la patience, mais la majorité réclame une réforme profonde.
Contexte culturel : pourquoi cet échec fait-il si mal ?
Pour comprendre la gravité de la crise, il faut savoir que le football est devenu un enjeu national en Chine. Le président Xi Jinping a fait du développement du football une priorité d’État, avec l’objectif de devenir une superpuissance d’ici 2050. Mais la réalité montre un manque de formation, peu de talents locaux et une gestion trop centralisée. Cette contradiction entre ambition et réalité alimente la frustration collective.
Pourquoi les grands entraîneurs ne viendront plus ?
Depuis 2021, la CFA impose des plafonds salariaux stricts. Même les offres pour le sélectionneur national sont désormais inférieures à la moitié du plafond. Ivankovic a accepté une baisse de salaire, mais la réputation d’instabilité et d’ingérence de la fédération fait fuir les candidats de renom. Les entraîneurs étrangers préfèrent désormais éviter la Chine, jugée trop risquée et peu attractive.
Quel avenir pour le football chinois ?
Avec la Coupe EAFF E-1 prévue en juillet en Corée, la Chine doit se réinventer. L’intérimaire Djordjevic devra composer avec un effectif démoralisé et un budget minimal. Certains évoquent l’idée de recruter un coach asiatique, mais le nationalisme et le manque de moyens compliquent tout. Les discours sur la formation de la jeunesse peinent à convaincre des supporters lassés par des années de promesses non tenues.
Leçons à retenir : l’argent ne fait pas tout
Pour les fans étrangers, le message est clair : ni l’argent ni l’ambition ne garantissent le succès. Sans formation solide, leadership stable et attentes réalistes, même les plus grands marchés peuvent s’effondrer. La crise du football chinois est un avertissement pour tous ceux qui rêvent de révolutions rapides. Pour l’instant, les supporters espèrent que ce nouvel échec sera le point de départ d’une vraie réforme.
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