Polémique en Chine : Jurjević nommé sélectionneur après un 0-0 contre le Bangladesh, la presse explose avant la Coupe d’Asie de l’Est

Introduction : Un choix qui secoue le football chinois
Saviez-vous que la nomination de Dejan Jurjević comme sélectionneur intérimaire de la Chine a provoqué un véritable séisme médiatique ? Après un triste 0-0 contre le Bangladesh, la Fédération chinoise (CFA) a limogé Branko Ivanković, puis, malgré les rumeurs sur des entraîneurs coréens ou des légendes locales comme Zheng Zhi, a choisi Jurjević, ancien coach des U20 et U23. À l’approche de la Coupe d’Asie de l’Est en Corée, la tension est à son comble, chaque décision étant vécue comme un enjeu national.
Le parcours de Jurjević : Un CV contesté pour la sélection A

Jurjević, d’origine serbe, a mené les U23 chinois en quarts de finale aux Jeux asiatiques de Hangzhou 2023 et les U20 à la même étape lors de la Coupe AFC 2025. Mais il n’a pas qualifié la Chine pour la Coupe du Monde U20 et son style de jeu est vivement critiqué. Yuan Jia, journaliste sportif influent, estime que Jurjević manque d’expérience et de vision tactique. Le manque d’identité de jeu, illustré par le nul contre le Bangladesh, est le principal reproche de ses détracteurs.
Processus de sélection : Entre pression nationaliste et urgence sportive
Après le départ d’Ivanković, la CFA a envisagé plusieurs profils, dont des entraîneurs coréens comme Shin Tae-yong ou Seo Jung-won, ainsi que des figures locales comme Zheng Zhi. Mais le nationalisme et la méfiance envers les étrangers, surtout coréens, ont pesé lourd. Jurjević, considéré comme un « insider » pour son travail avec les jeunes, a été préféré. Ce choix traduit la volonté de continuité et la crainte de perdre la main sur le projet, dans un contexte où le football est un enjeu politique et de prestige.
Réactions des médias et des supporters : Critiques, ironie et lassitude
Des médias comme Sohu.com et Biz Chosun ont largement couvert la polémique. Yuan Jia et d’autres commentateurs ont qualifié la décision de « blague » et appelé à nommer Zheng Zhi, légende nationale. Sur Naver, Daum, DCInside, FM Korea et PGR21, la réaction est majoritairement négative (environ 70 %) : « On continue de miser sur un coach qui n’a pas battu le Bangladesh ? » Seuls 30 % défendent le choix de la jeunesse. Sur Weibo, les mèmes et l’ironie abondent, reflet d’une lassitude profonde.
Contexte culturel : Le football, miroir des enjeux nationaux
Pour comprendre l’ampleur de la polémique, il faut saisir le poids culturel et politique du football en Chine. Ce n’est pas qu’un sport, mais un symbole de fierté et de politique d’État sous Xi Jinping. Le débat sur les entraîneurs étrangers révèle la peur de perdre l’identité nationale et l’obsession d’un succès « made in China ». La Coupe d’Asie de l’Est est plus qu’un tournoi : c’est une rivalité régionale contre la Corée et le Japon, où chaque résultat est surinterprété. D’où la colère de voir un intérimaire sans palmarès à la tête de la sélection.
Crise structurelle et avenir incertain pour la sélection chinoise
Le football chinois souffre de problèmes structurels, comme l’a montré la succession rapide de sélectionneurs et les récents scandales de corruption. La CFA veut une « rénovation », mais la défiance est immense. Jurjević débutera le 7 juillet contre la Corée à Yongin, puis affrontera le Japon et Hong Kong. Certains voient la Coupe comme une chance pour les jeunes, mais la majorité redoute un nouvel échec. Les médias oscillent entre scepticisme et espoir d’un miracle, tandis que les supporters réclament transparence et changement.
Et maintenant ? Attentes et scénarios pour la Chine
Avec si peu de temps pour préparer l’équipe, les attentes sont faibles. Si Jurjević crée la surprise, il pourrait gagner du crédit. En cas d’échec, la pression pour une refonte totale sera immense. La sélection chinoise vit un moment charnière où chaque match peut décider de l’avenir du football national. Sera-ce le début d’une nouvelle ère ou un énième épisode de frustration ? Une chose est sûre : en Chine, le football n’est jamais qu’un jeu.
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